Depuis 24 ans, Chaumont, en France, est la capitale du graphisme. En 2013, le Festival international de l’affiche et du graphisme s’est déroulé du 25 mai au 9 juin et était ouvert à toutes les formes de graphisme, au livre, au numérique. Cette année-là, le festival s’est toutefois étendu à de nombreuses autres villes du pays, avec des expositions, des concours internationaux, des ateliers pour les étudiants, des conférences, etc. Le grand public a profité de diverses activités telles que des visites guidées des expositions, des conférences, une vente aux enchères d’affiches, une vente d’objets publicitaires, des concerts, pornoplus.fr, etc.
Lors de cette édition du festival, 6 ateliers ont été proposés au grand public, qui pouvait y accéder librement dans un temps donné
Le premier atelier, Normotype, était ouvert à tous et a été disponible les 25 et 26 mai et les 1er et 2 juin. C’était une expérience typographique, une recherche graphique et une expression libre. Dans cette activité, chaque participant inventerait une typographie, c’est-à-dire une forme de lettre à l’aide d’une règle percée à utiliser comme un pochoir. Chaque visiteur pouvait dessiner son affiche en utilisant le normotype et pouvait l’exposer sur place. Le responsable de cette activité était Roch Deniau, graphiste indépendant à Paris depuis 2006, spécialisé dans le design imprimé et design web.
Une autre activité disponible était Waving Bath, un atelier qui consistait à fabriquer des drapeaux avec la technique du « Marbling » sur soie. L’atelier était dirigé par Killian Loddo et Aude Debout et était le seul qui nécessitait une inscription un jour à l’avance, car la fabrication de ces drapeaux pouvait prendre une journée entière. Après avoir défini son motif et ses couleurs, chacun repartira avec son propre drapeau.
L’atelier « La plus petite société d’impression » a encouragé les participants à imprimer les plus petites affiches possibles durant un festival de l’affiche grandiose. L’atelier a utilisé deux techniques différentes pour produire ces affiches : l’impression en relief et la sérigraphie, et les participants pouvaient imprimer leur propre affiche pour l’emporter chez eux.
« Le mur de pixel » était une activité prévue du 1er au 5 juin et était ouverte à tous. Les participants ont eu l’occasion de dessiner sur un mur pré imprimé d’un quadrillage. L’idée de cet atelier est de proclamer des messages simples.
Tous les week-ends, l’atelier « Remember 2013 » a été organisé. Un atelier qui consistait en la création de T-shirts à motifs avec une presse à chaud. Cinq graphistes différents, Jean Jullien, Nicolas Ledoux, FLAG, Jochen Gerner et Anthony Burrill, ont été chargés de créer les motifs préalablement. Ainsi, chaque week-end se tenait également « L’autotamponneuse », un atelier de timbres où le public pouvait s’amuser à créer ses propres formes, mots, dessins, grâce à une gamme de timbres réalisés pour l’occasion.
Dans cette édition du festival, il n’y avait pas seulement des ateliers, mais le programme était rempli d’activités pour tous les publics, comme des expositions comme Nomadic chess par le duo néerlandais Metahaven : Daniel van der Velden et Vinca Kruk, « Identity » par Dexter Sinister, Monozukuri II – Façons et surfaces d’impression, Storytelling – Chercher/trouver/aimer/partager, Opération graffiti ou Panorama.
L’événement proposait également des workshops destinés aux étudiants des écoles d’art qui pouvaient choisir parmi de nombreux domaines du design graphique : typographie, multimédia, illustration, journalisme, publication, signalétique, scénographie, entre autres.