Est-ce que le graphisme est un art ?

Nous traversons un moment historique marqué par la multiplication de l’offre culturelle et de la prolifération des objets culturels : « piégé dans une masse chaotique d’objets, l’individu créateur recycle, transforme, reprend les signes qui l’entourent », précise Nicolas Bourriaud , qui propose l’idée de ce qu’il appelle la postproduction. Ce concept renvoie à la tendance d’un grand nombre d’artistes à interpréter, reproduire, réexposer et utiliser des œuvres d’autrui ou des produits culturels disponibles dans leur cadre quotidien. Il ne s’agit pas de citations, de références ou d’hommages, mais d’un nouvel usage qui propose une relation active et créative avec l’existant. C’est une idée de l’artiste comme « appropriationniste », qui utilise les codes de la culture, les formalisations de la vie quotidienne, toutes les œuvres du patrimoine mondial et les réorganise et les fait travailler de manière distinctive, selon certains sens spécifiques. Ainsi, les nouveaux artistes contemporains recourent à la culture, au langage cinématographique, à la publicité, au journalisme, à l’art, tout ce qui les entoure, comme une boîte à outils pour « utiliser » le monde et créer des complexes de significations.

A partir de cette approche, on pourrait comprendre au départ que le graphisme est un art. Cette inférence provient de la caractéristique fondamentale du graphisme, l’utilité, laquelle contient la valeur de l’esthétique. Le graphisme, comme l’art, communique. Ce qui communique le graphisme aura comme objectif celui de servir, puisqu’il peut être utilisé, il peut persuader, il apportera un avantage ou un confort. L’art ne peut être privé de persuasion ou d’un bénéfice esthétique et elle peut fournir une utilité ou un profit esthétique, spirituel et économique. Il y a des graphistes qui peignent et on sait aussi qu’il y a des artistes de renom qui font du graphisme.

Cependant, la conception du graphisme comme un art trouve aussi ses faiblesses dans son utilitarisme. L’art n’est pas nécessairement pédagogique ou explicatif de la réalité. Ce qu’il fait, c’est penser que le monde peut fonctionner différemment et cela peut être désorientant ou réorientant. Ce n’est pas le devoir de l’art de former qui que ce soit et si l’art endoctrine ce n’est pas de l’art mais quelque chose de très dangereux. L’artiste est quelqu’un qui teste ses propres systèmes de connaissances et, ce questionnement, ce doute et ce besoin de penser le monde d’autres manières possibles, non pas comme révélation ou comme vérité, mais comme possibilités pour se délocaliser et, à partir de cette désorientation, penser comment le monde pourrait-il fonctionner.

Alors voici que l’on a des postures contradictoires mais, dans ce cas : est-ce que le graphisme c’est du l’art ? Analysons donc les arguments pour et contre ce point de vue.

Les limitations utilitaires du graphisme

Des exaltations presque guerrières se produisent lorsque quelqu’un prétend que le graphisme est un art. Ce sujet est aussi controversé pour ceux qui apprennent le métier de graphiste que la question de savoir si le marketing est plus important que la publicité. Ceux qui ont de l’expérience dans leurs métiers connaissent les réponses de l’un et de l’autre, et même ainsi il y en a qui pensent le contraire.

Pourquoi ou pourquoi pas le graphisme est un art ? L’art comme l’amour et la mort n’a pas de définition universelle. C’est un concept abstrait, mais il faut regarder certaines caractéristiques générales pour déterminer si une pièce peut être considérée comme artistique. En principe, la peinture, la sculpture, la musique et les autres Beaux-Arts ont certains points en commun et l’un d’entre eux est « l’inspiration ».

L’inspiration en tant que telle est aussi abstraite, mais disons qu’il s’agit du sentiment qui nous pousse à matérialiser une expression de l’âme. Une autre caractéristique de l’art est que dans plusieurs cas c’est un besoin personnel, il suffit de se souvenir de Frida Kahlo, Van Gogh, Beethoven, Michel-Ange, tous-eux ont trouvé dans l’art un moyen d’exploiter leurs sentiments.

Un troisième point qui ne s’applique pas toujours dans certains cas de l’art, c’est de la spontanéité. Roméo et Juliette existaient au gré de leur dramaturge ; Chopin a versé son deuil sur sa « Marche Funèbre » et « Le cirque » de Seurat est né naturellement. Mais il y a des cas où les œuvres d’art ont été faites sur demande, comme « Le mariage d’Arnolfini » de Jean Van Eyck ou le Taj Mahal.

Passons maintenant à la conception graphique. Le dernier point que nous avons vu est rempli dans le commerce, puisqu’absolument tous les dessins font partie d’une demande, celle du client. Cette caractéristique ne permet pas de satisfaire le désir personnel du créateur qui est celui qui façonne. L’inspiration est partiellement satisfaite parce que le graphiste ne peut pas appliquer pleinement son inspiration, c’est-à-dire qu’il doit suivre certaines règles et il ne peut pas capturer ce que son âme exige.

Un dernier point est le plus important : l’art n’est pas prévu pour remplir une fonction dans les masses, sauf pour l’architecture. L’art est né, vient des muses, en tant que le graphisme vient de la planification et des études sémiologiques et esthétiques. L’artiste ne pense pas en ce qui convient plus au client final et son ouvre dure dans le temps grâce à sa technique ou pour sa valeur émotionnelle. Un dessin peut contenir l’âme de la personne qui l’imagine, mais il est uniquement à vendre, il ne contient pas de détails qui ont été admirés par des générations.

Il ne s’agit pas de rabaisser le travail des designers, c’est juste une réflexion pour que ceux qui se lancent en affaires gardent les pieds sur terre et font des travaux simples. Celui qui produit la publicité doit être objectif et rester calme car, s’il mélange ses propres sentiments, le message peut être détourné.

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Le graphisme comme ouvre artistique

D’une manière ou d’une autre, le graphisme ne doit pas se permettre d’être strictement utilitaire. Le graphisme doit avoir cette composante humaine, intéressante et créative. Le graphisme ne doit pas se passer de l’art, de la sensibilité intellectuelle et émotionnelle.

En ce sens, le graphisme a été très attaché à l’évolution de l’art moderne. Il y a deux domaines qui ne peuvent être séparés, puisque l’art de cette époque est progressif, et à ce titre il évolue, le graphisme répond à cette même perspective. De cela, il hérite d’un intérêt pour la couleur, les dimensions, l’illustration et a son expression la plus connue sur l’affiche.

Les propositions de graphisme doivent fuir des approches exprimées dans un langage démodé ou très intime, ou un point de vue très personnel ou individualiste de la vie, superflu ou kitch, le graphisme doit être provocateur, éveiller les interrogations du public. Dans cet aspect se trouve l’intersection entre le graphisme et l’art.

Il est important de tenir compte de l’impact qui peut être obtenu grâce à l’utilisation des médias pour cibler un public plus large. En ce sens, et une fois ce rapport entre art et graphisme clarifié, une grande partie des arguments présentés ici proviennent de l’expérience et de l’approche théorique d’Abril Greiman, qui est l’un des graphistes les plus influents des dernières décennies, c’est elle qui a rendu acceptable l’utilisation des ordinateurs pour la création artistique à la fin des années 80.

Au cours de sa formation académique à Bâle, il a été initié au modernisme par la main de son professeur Wolfgang Weingart, qui a développé une approche très particulière et innovante de la typographie, en opposition à l’ITC. Il remet en question l’usage de l’angle droit et la grille, encourageant ses élèves à chercher un autre agencement typographique qui ne part pas d’une application systématique ou de concepts préétablis mais de l’expressivité du type lui-même.

Weingart, prenant ses distances avec le style international, a formulé un nouveau courant connu sous le nom de New Wave ou New Wave, dont la proposition consistait à inverser les types, à les échelonner, à utiliser des espacements différents, à souligner, à introduire le rite de la photographie dans un intrigue forte.

Ces graphistes, à la fois Weingart et Greiman, consolident leur travail, tant pour l’esthétique que pour la liberté et le sentiment dont ils ont doté leur proposition, utilisant la sensibilité et la raison, ils ont fini par se distancer des normes établies, créant un nouveau symbolisme et un langage de communication innovant.

Il ne fait aucun doute que le graphisme doit lier pensée, savoir et art pour avoir un impact sur le public récepteur, afin que l’utilisation de moyens multimédias génère des visions et des projets innovants. L’exploration de l’image, ainsi que le mot et la couleur qui se situent dans des espaces concrets à travers l’art et la technologie sont à la base de ce concept de graphisme qui ne sépare pas l’art.

Dans le processus de conception graphique, il doit y avoir cette fusion entre l’art et l’utilisation de la technologie. Cette approche du graphisme doit générer des interventions dans les espaces publics, les magazines, les médias transmédia, etc. L’art doit donc aussi être lié à un intérêt pour la politique, pour le bien commun. La détection des besoins doit s’accompagner de solutions innovantes, fonctionnelles et aussi dans une perspective sociale. Le graphiste doit assumer sa vocation d’engagement, d’expérimentation permanente, de jeu et d’intervention des espaces de manière cohérente.

Le processus de création d’un graphiste est similaire au processus de création de tout art dans ce domaine. Quand on voit les déclarations de ces professionnels qui ont gagné une place dans ce monde, comme le Mexicain Luis Reyes, lauréat du prix Cannes Lions pour sa campagne pour Cannon, on constate qu’ils soulignent l’importance de la créativité comme meilleur outil pour atteindre les objectifs. communicationnel de ces professionnels.

Il est donc nécessaire de reconnaître et de valoriser la nature propositionnelle des deux formes artistiques. Qu’est-ce que ça signifie ? Que les deux formes de communication visent, en premier lieu, à se compléter avec un environnement social, c’est-à-dire qu’elles s’adressent à un public, averti ou non, mais qu’ils deviendront des destinataires actifs.

L’intersection graphisme – art: considérations finales

L’art cherche à défier, exciter, provoquer une réaction, il veut même souvent pousser le spectateur à la limite, en utilisant différentes ressources qui dépendent exclusivement de l’artiste. Le design, au contraire, part d’un concept où le graphiste définit l’idée qui soutient et guide la proposition. Une fois celle-ci définie, il prend les décisions morphologiques, les types d’images, les techniques de représentation, les gammes de couleurs, les supports, les relations image-texte-champ, la gestion typographique, les proportions de blanc, les structures, le type de compositions, les styles graphiques, les langages. Visuels, divers, etc. Toutes les décisions prises doivent viser à exprimer le message central de la pièce de la manière la plus claire. On peut dire que le graphisme se construit selon le message, tandis que l’art se construit selon l’artiste.

Le graphisme peut avoir des modes, tout comme l’art a des courants. Il arrive souvent qu’un graphiste ait un style spécifique et soit même connu et embauché pour ce style. Mais cette identité, l’utilisation des mêmes ressources et modes ne peuvent jamais entraver ce qui est vraiment important : le message que la pièce veut véhiculer. L’art peut varier d’un courant à l’autre, seul l’artiste doit définir ce qu’il cherche à représenter et à transmettre. Mais comme le graphisme est basé sur un concept, sur une demande spécifique et cherche à véhiculer un message spécifique, on ne peut pas se laisser emporter par des ressources graphiques qui ne servent pas le message. Il existe des exemples où l’identité personnelle d’un graphiste sert le message, et au mieux, certaines marques peuvent le reconnaître et créer des pièces originales. C’est le cas de Steve Harrington avec Nike : la marque a su voir dans l’identité visuelle de l’illustrateur et designer une opportunité de créer des pièces uniques. C’est ainsi que sont nés des baskets et des T-shirts conçus par Harrington pour Nike, uniques et qui transmettent l’énergie de la marque d’une manière particulière.

Alors que l’art a des spectateurs qui veulent apprécier l’œuvre, l’interpréter, l’examiner, le design graphique est ciblé. Cela signifie que votre audience est bien déterminée par diverses caractéristiques : intérêts, âge, localisation, etc. L’artiste ne pense pas aux futurs spectateurs de l’œuvre en le faisant, alors qu’en design graphique, c’est le plus important. Ceux qui voient la pièce graphique doivent comprendre un message clair, car la pièce a un but précis et un public spécifique. Au contraire, l’art cherche à interpeller tous ses spectateurs, à les émouvoir. Le graphisme cherche à ce que ses utilisateurs spécifiques fassent quelque chose de concret avec la pièce, que ce soit pour effectuer une action ou recevoir un message spécifique.

White Noise, un hommage à grandes figures de la création graphique

Chaque année, le Centre international du graphisme de Chaumont devient un endroit qui accueille normalement des milliers de visiteurs pour réaliser le Festival de l’affiche et du graphisme, un événement de renom international et le premier festival français dans cette catégorie qui réunit des professionnels et amateurs du graphisme. En 2012, un événement appelé « White Noise, quand le graphisme fait du bruit » a eu lieu pour nous apprendre que les liens entre la musique et le design sont légions. Et le fait c’est que l’élaboration d’un album ne reste pas seulement dans la musique, la composition, la mélodie et le porno francais. Il faut également un dessin à mettre sur les pochettes du CD et probablement des affiches promouvant le lancement de cet album, etc. Lorsqu’un fanatique de musique s’intéresse à une pochette d’album, une vidéo, voire des t-shirts ou des affiches, il suppose immédiatement que les supports créatifs liés à la sphère musicale sont l’œuvre des auteurs.

White Noise, quand le graphisme fait du bruit | sonore visuel

Ce festival a eu lieu entre le 26 mai et le 10 juin 2012. La 23e édition du festival s’est tenue sous le thème de la musique et de la culture pop et a montré le travail de plusieurs artistes experts dans le domaine et a également eu la présence de nombreuses personnalités importantes dans le domaine.

L’exposition a mis l’accent sur le travail de Barney Bubbles, un graphiste anglais des années 70 et 80, qui a accompagné la scène musicale alternative au Royaume-Uni, notamment l’apparition du mouvement Punk et New Wave. Le mystique graphiste a travaillé avec des artistes comme Hawkwind, Ian Dury, Elvis Costello, The Damned et Big Star, et l’exposition a rassemblé plus d’une centaine de pièces sélectionnées par Paul Gorman, journaliste et écrivain britannique. D’autres invités importants de White Noise étaient le Français Mehdi Hercberg, alias Shoboshobo, Laurent Fétis, le studio amstellodamois Moniker, composé de Luna Maurer, Jonathan Puckey et Roel Wouters.

Shoboshobo a installé, chez Les Subsistances, un dragon monstrueux, gardé par une armée de zombies colorés qui crient quand les visiteurs passent ou crachent des extraits musicaux. Il s’agissait d’une structure composée d’illustrations, de personnages interactifs et d’autres wall drawings qui s’est transformée en salle de concert. Le français Laurent Fétis a été invité à créer une fresque porno, un panthéon de la contribution du graphisme au patrimoine musical mondial, et finalement, les derniers, ils ont été invités à concevoir une interface présentée dans l’exposition et sur Internet.

James Goggin | Risograph poster

 

 

D’autre part, la bande américaine Sonic Youth a accordé de créer un t-shirt spécial et inédite pour la 23ème édition du festival, qui a été confié à Experimental Jetset. Une autre nouveauté de cette édition a été la création de Confusion, un label conçu et conceptualisé par Sophie Demay et Étienne Hervy, accompagnés du graphiste James Goggin. De plus, le graphiste suisse Jürg Lehni a installé son Moving Picture Show dans la chapelle des Jésuites et pour l’occasion, le Festival a publié également son journal, La Life, et son manifeste, Babel on Demand.

Comme nous l’avons vu, cette édition du Festival international de l’affiche et du graphisme a apporté de nombreuses nouveautés dans son activité White Noise et a fermement démontré le dialogue fertile qui existe normalement entre le son et le graphisme.

24e Festival international de l’affiche et du graphisme, activités pour tous les publics

 

Depuis 24 ans, Chaumont, en France, est la capitale du graphisme. En 2013, le Festival international de l’affiche et du graphisme s’est déroulé du 25 mai au 9 juin et était ouvert à toutes les formes de graphisme, au livre, au numérique. Cette année-là, le festival s’est toutefois étendu à de nombreuses autres villes du pays, avec des expositions, des concours internationaux, des ateliers pour les étudiants, des conférences, etc. Le grand public a profité de diverses activités telles que des visites guidées des expositions, des conférences, une vente aux enchères d’affiches, une vente d’objets publicitaires, des concerts, pornoplus.fr, etc.

Lors de cette édition du festival, 6 ateliers ont été proposés au grand public, qui pouvait y accéder librement dans un temps donné

Le premier atelier, Normotype, était ouvert à tous et a été disponible les 25 et 26 mai et les 1er et 2 juin. C’était une expérience typographique, une recherche graphique et une expression libre. Dans cette activité, chaque participant inventerait une typographie, c’est-à-dire une forme de lettre à l’aide d’une règle percée à utiliser comme un pochoir. Chaque visiteur pouvait dessiner son affiche en utilisant le normotype et pouvait l’exposer sur place. Le responsable de cette activité était Roch Deniau, graphiste indépendant à Paris depuis 2006, spécialisé dans le design imprimé et design web.

Une autre activité disponible était Waving Bath, un atelier qui consistait à fabriquer des drapeaux avec la technique du « Marbling » sur soie. L’atelier était dirigé par Killian Loddo et Aude Debout et était le seul qui nécessitait une inscription un jour à l’avance, car la fabrication de ces drapeaux pouvait prendre une journée entière. Après avoir défini son motif et ses couleurs, chacun repartira avec son propre drapeau.

L’atelier « La plus petite société d’impression » a encouragé les participants à imprimer les plus petites affiches possibles durant un festival de l’affiche grandiose. L’atelier a utilisé deux techniques différentes pour produire ces affiches : l’impression en relief et la sérigraphie, et les participants pouvaient imprimer leur propre affiche pour l’emporter chez eux.

« Le mur de pixel » était une activité prévue du 1er au 5 juin et était ouverte à tous. Les participants ont eu l’occasion de dessiner sur un mur pré imprimé d’un quadrillage. L’idée de cet atelier est de proclamer des messages simples.

Information design workshop with year 2 - Graphic Design RavensbourneTous les week-ends, l’atelier « Remember 2013 » a été organisé. Un atelier qui consistait en la création de T-shirts à motifs avec une presse à chaud. Cinq graphistes différents, Jean Jullien, Nicolas Ledoux, FLAG, Jochen Gerner et Anthony Burrill, ont été chargés de créer les motifs préalablement. Ainsi, chaque week-end se tenait également « L’autotamponneuse », un atelier de timbres où le public pouvait s’amuser à créer ses propres formes, mots, dessins, grâce à une gamme de timbres réalisés pour l’occasion.

Dans cette édition du festival, il n’y avait pas seulement des ateliers, mais le programme était rempli d’activités pour tous les publics, comme des expositions comme Nomadic chess par le duo néerlandais Metahaven : Daniel van der Velden et Vinca Kruk, « Identity » par Dexter Sinister, Monozukuri II – Façons et surfaces d’impression, Storytelling – Chercher/trouver/aimer/partager, Opération graffiti ou Panorama.

L’événement proposait également des workshops destinés aux étudiants des écoles d’art qui pouvaient choisir parmi de nombreux domaines du design graphique : typographie, multimédia, illustration, journalisme, publication, signalétique, scénographie, entre autres.